« L’assurance-emploi est fondamentalement un régime d’assurance qui doit offrir une protection à toute personne en situation de chômage. Le monde de l’éducation n’est pas épargné, un domaine où l’on trouve un grand nombre d’enseignantes et d’enseignants à statut précaire susceptibles d’être touchés par ces mesures brutales. Les grandes entreprises et les gouvernements ne cessent de répéter que le marché du travail est en mutation. On oublie de préciser que ce changement découle notamment des stratégies de délocalisation et d’une recherche effrénée du profit au détriment des droits des travailleuses et travailleurs provoquant ainsi de plus en plus de mises à pied ou la précarité d’emploi. Ces stratégies créent du chômage et non de l’emploi. Les victimes en sont les femmes et les hommes en emploi, leurs familles et leur communauté. En saccageant l’assurance-emploi, on accable davantage les travailleuses et travailleurs et on les dépouille de ce qu’il leur reste, la dignité », déclare Pierre St-Germain, président de la FAE.
En ce 1er mai, la FAE joint sa voix à celles de tous les groupes et de toutes les organisations réunis sous la bannière de la Coalition québécoise contre la réforme de l’assurance-emploi. Le gouvernement de Stephen Harper doit comprendre qu’il est au service de la population et non d’une idéologie et des grandes entreprises. Cette réforme est foncièrement mauvaise et doit être modifiée pour réellement remplir son rôle, c’est-à-dire assurer la protection de toutes les chômeuses et de tous les chômeurs. La FAE va continuer à défendre le droit et la dignité des travailleuses et des travailleurs.