« Nous sommes heureux de cette rencontre durant laquelle nous avons partagé nos préoccupations avec madame Anglade. Bien au fait de la fermeture de notre usine prévue le 1er juillet prochain, elle a reconnu la responsabilité du gouvernement, particulièrement lorsqu’une société d’État aussi importante qu’Hydro-Québec demeure le principal client de GE Power à La Prairie, de souligner Hugues Rolland, président du SNTAE. Alors que GE refuse toujours de nous recevoir, nous attendons une rencontre imminente avec Hydro-Québec ».
« Même s’il ne s’agissait que de pistes exploratoires, nous avons échangé avec la ministre Anglade sur des scénarios envisageables qui nous permettraient de maintenir la production ici au Québec. Nous avons déjà réussi à préserver des emplois au Québec à la suite d’annonces de fermetures et c’est exactement en ce sens que nous travaillons actuellement », de préciser Louis Bégin, président par intérim de la Fédération de l’industrie manufacturière-CSN (FIM).
« Nous étions également accompagnés du maire de La Prairie, monsieur Donat Serres, dont le conseil municipal a appuyé unanimement nos démarches visant à sauver les emplois de cette usine. Nous sommes d’avis que c’est en travaillant de concert avec tous les pouvoirs publics impliqués que nous pourrons atteindre notre objectif de garder cette expertise là où elle a été développée », de souligner Annette Herbeuval, présidente du Conseil central de la Montérégie-CSN.
« Comme toutes les travailleuses et tous les travailleurs de la CSN qui font face à la perte éventuelle de leur emploi pour cause de fermeture, le SNTAE peut compter sur l’appui inconditionnel de la confédération et de ses divers services en appui à leur lutte », de conclure Jacques Létourneau, président de la CSN.
Rappelons que le 28 novembre, GE Power a annoncé la fermeture de son usine de La Prairie dans un plan de compressions touchant 12 000 employé-es à travers le monde. Mise en service lors de la création même d’Hydro-Québec, cette usine compte environ 200 travailleurs et travailleuses qui cumulent en moyenne 27 années de service, dont environ 80 sont syndiqué-es.
La FIM rassemble plus de 25 000 travailleuses et travailleurs réunis au sein de quelque 320 syndicats provenant de toutes les régions du Québec. Le Conseil central de la Montérégie regroupe près de 30 000 membres des secteurs public et privé.
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