Le président de la Fédération du personnel de soutien scolaire (FPSS-CSQ), Éric Pronovost, réagit ainsi à l’étude des crédits budgétaires en éducation qui a eu lieu en début de semaine.
« Cette annonce sent la manipulation à plein nez et c’est profondément choquant. On nous fait miroiter un réinvestissement de 109 millions de dollars qui cache une compression de 38 millions. Le ministre, bien sûr, ne le présente pas ainsi et préfère parler d’optimiser le réseau. Mais fondamentalement, c’est une autre façon de faire avaler des coupes dans l’administration et de fusionner certains services en éliminant des postes. L’optimisation n’est rien d’autre qu’une stratégie de décroissance des services publics en éducation », explique Éric Pronovost.
Une optimisation aux graves conséquences
Ce dernier déplore que pour le personnel de soutien, cette optimisation représente encore des réductions d’effectifs qui vont augmenter la tâche du personnel en place et faire disparaître l’expertise de ceux qui devront quitter.
Des coupes irresponsables
Éric Pronovost rappelle en terminant que notre système public d’éducation peut compter sur un personnel dévoué et efficace, qui a choisi d’œuvrer dans notre réseau scolaire. « Ces personnes contribuent activement à maintenir des services de qualité, malgré le fait qu’on a réduit leur nombre ; et on parle d’éliminer encore des postes. C’est totalement irresponsable », conclut le président de la FPSS-CSQ.