mardi 22 septembre 2020, par New Scientist
Une nouvelle étude vient confirmer les effets délétères de la pollution atmosphérique.
Pour arriver à ces conclusions, les chercheurs ont analysé les données acquises par satellites de 2000 à 2016, pour évaluer la quantité d’air pollué par des particules de moins de 2,5 microns de diamètre (PM2.5) au-dessus de la Chine continentale, de Hong Kong, de Macao et de Taïwan. Ils ont combiné ces informations à d’autres, notamment récoltées par des stations de mesures au sol, et à des données météorologiques. Ces renseignements ont été soumis à un algorithme utilisant l’apprentissage automatique, qui a été capable de prédire l’exposition aux PM2.5 sur cette période de dix-sept ans.
Des données satellitaires plus complètes
Les chercheurs se sont également appuyés sur des informations issues d’une autre étude établissant un lien entre l’exposition aux PM2.5 et les morts non accidentelles. “Jusqu’à un certain point, l’équipe a trouvé une relation à peu près linéaire entre l’exposition aux PM2.5 et la mortalité”, rapporte le New Scientist.
Cité par le magazine, Yang Liu, qui a participé à l’étude parue dans Pnas estime :
“Les personnes qui vivent dans les régions les plus polluées subissent des dommages disproportionnés.”
Jusqu’à présent, ce genre d’étude établissant un lien entre pollution de l’air et morts prématurées était réalisé à partir de données acquises au sol. “L’avantage de l’imagerie satellitaire pour déterminer les niveaux de PM2.5 est qu’elle est plus complète et qu’elle fournit également une estimation de la pollution atmosphérique historique”, assure Yang Liu.
New Scientist
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