« Nous sommes pour la plupart des grands-parents et le sort des générations futures nous préoccupe énormément. D’après les données scientifiques sur les changements climatiques, il est évident que les gouvernements devront en faire davantage pour assurer un environnement viable à nos petits-enfants », souligne Lise Lapointe, présidente de l’AREQ.
Des revendications concrètes
– Interdire les plastiques à usage unique d’ici 2030.
– Réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) à hauteur de 50 % d’ici 2030 et de 100 % d’ici 2050, d’après l’année de référence de 2010.
– Retirer l’approbation aux pesticides dangereux, tel le glyphosate, et réformer le processus d’homologation des pesticides afin de tenir compte uniquement des études indépendantes de l’industrie (études publiées dans des journaux scientifiques, publiques et révisées par des pairs) comme le fait l’OMS.
– Maintenir le processus d’évaluation environnementale introduit par la Loi C-69 qui rétablit une participation du public et des communautés autochtones touchées par un projet dès la phase de planification (par exemple pour les projets d’oléoducs).
Depuis des années, l’AREQ lutte pour l’environnement et pour le développement durable. D’ailleurs, plusieurs actions de sensibilisation sont réalisées par l’AREQ et ses membres à travers le Québec.
« Nous avons revendiqué l’abolition des sacs de plastique à usage unique, exigé la consigne des bouteilles de vin, organisé des conférences avec des experts pour informer les personnes aînées et les sensibiliser à la lutte aux changements climatiques. Nous croyons que chaque geste individuel compte, mais il faut maintenant des changements en profondeur dans notre société », affirme Mme Lapointe.
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