En choisissant Philippe Couillard comme chef du PLQ, les délégué-es n’ont pas seulement élu celui qu’ils croient être le mieux à même de les faire remporter les prochaines élections, mais ils ont aussi endossé son bilan ministériel. « Comme Coalition, on ne peut faire autrement que de dresser un portrait plutôt sombre des années Couillard au ministère de la Santé et des Services sociaux. N’oublions pas que c’est lui qui a accentué la place du privé, que ce soit en ouvrant la porte au privé pour certaines chirurgies, ou en nous menant vers la catastrophe annoncée des PPP », déclare Hubert Forcier, porte-parole de la Coalition Solidarité Santé. En plus de fragiliser le système public de santé et de services sociaux, de telles mesures représentent un trou financier dans lequel les finances publiques s’engouffrent de plus en plus.
Et que dire des allégations des derniers jours sur les relations de monsieur Couillard avec Arthur Porter, ancien PDG du CUSM et aujourd’hui accusé de corruption ? « En plus d’être directement passé au privé après son départ du gouvernement, on apprend maintenant que Couillard a entretenu des relations de proximité plus que questionnables avec des acteurs aujourd’hui accusés de corruption. Comme grand défenseur des services publics et du bien commun, on repassera ! », avance Hubert Forcier.
La Coalition Solidarité Santé se demande quelles seront les positions du nouveau chef de l’opposition officielle sur certaines grandes priorités en santé et services sociaux. Se positionnera-t-il pour l’abolition de l’injuste taxe santé ? Appuiera-t-il la mise en place d’un régime entièrement public d’assurance médicament ? S’engagera-t-il à restreindre la place du privé en santé et services sociaux ? « La Coalition s’assurera d’avoir des réponses à ces questions dans les semaines à venir » de conclure Hubert Forcier.