Extrait de la présentation :
(...)
"La prédominance des intérêts des entreprises sur celui des citoyens
est la règle qui sous-tend le modèle extractiviste."
"Les catastrophes sont souvent causées par le non-respect des normes ou le manque d’entretien des installations. C’est ce qui s’est passé en début d’année, quand deux ruptures d’un oléoduc au Pérou ont déversé l’équivalent de 3000 barils de pétrole brut dans la nature. Mais au lieu de prendre en charge les conséquences de ces catastrophes et d’en assumer les responsabilités, les entreprises extractives y répondent avec insouciance et mépris pour les populations et l’environnement.
Pire, elles jouissent d’une quasi immunité sur le plan juridique et bénéficient du vide législatif autour de la responsabilisation des entreprises extractives. Ces pratiques irresponsables sont encouragées par des États souvent complices, à coup de répression, de droits bafoués et de lois permissives.
Nous ne pouvons plus ignorer les conséquences sociales, sanitaires et environnementales de l’extractivisme. Nous devons opérer un changement de paradigme sociétal. Nous devons dire non aux projets extractifs.
Pour en savoir plus, je vous invite à découvrir le rapport « Droit à l’eau et industries extractives : la responsabilité des multinationales ».
Au sommaire :
Préface de Danielle Auroi, députée du Puy-de-Dôme
Pourquoi l’eau
Les nombreuses manières dont les industries extractives affectent l’eau
Le droit à l’eau, une arme pour les résistances et les alternatives ?
Réponses inadéquates
Questions et défis pour l’avenir
Conclusion : le droit à l’eau, un droit éminemment politique"
Source Fondation "France Libertés"
Ce lundi 30 mai 2016, ce rapport a été présenté dans le cadre d’une table-ronde intitulée "Impacts sociaux et environnementaux du modèle extractiviste" organisée par le CRID, France Libertés et Ingénieurs Sans Frontières.
Intervenants : Sylvie Paquerot, de l’Ecole d’Etudes Politiques de l’Université d’Ottawa (Canada), Olivier Petitjean, de l’Observatoire des multinationales, Alice Richomme, de France Libertés, Thibaud Saint-Aubin et Théo Roche d’Ingénieurs Sans Frontières.