Cette marche contre la pauvreté des femmes, qui s’est échelonnée sur 10 jours, avait déployé en 1995 trois contingents de militantes qui avaient marché pas moins de 200 km pour aller à la rencontre des femmes du Québec.
« La marche Du pain et des roses a notamment donné lieu à la loi sur l’équité salariale. Elle a prouvé qu’en se mobilisant, les femmes ont le pouvoir d’améliorer leurs conditions de vie et de travail. Leur lutte est toutefois loin d’être terminée : qu’on pense seulement aux politiques d’austérité qui les attaquent directement », souligne Francine Lévesque, qui a elle-même participé à la marche de 1995.
« L’événement a été le fer de lance de la Marche mondiale des femmes qu’on souligne cette année, enchaîne Véronique De Sève, qui s’occupe du dossier de la condition féminine à la CSN. Les femmes ont concrètement fait la démonstration qu’elles doivent se tenir et développer des liens de solidarité entre elles pour changer les choses. Aujourd’hui encore, il faut s’en souvenir et poursuivre la mobilisation. »
Quoi : Commémoration de la marche Du pain et des roses
Qui : Véronique De Sève et Francine Lévesque, vice-présidentes de la CSN, disponibles pour des entrevues avec les médias
Où : Devant l’Assemblée nationale à Québec
Heure : Les deux vice-présidentes y seront vers 10 h 30, heure à laquelle les femmes sont invitées à se diriger vers la colline parlementaire. La commémoration se tient de 12 h à 15 h.