Le rapport, intitulé Mobiliser les preuves : activer le changement sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique liée au trafic (PALT), rassemble des preuves tangibles de la nécessité d’assainir l’air pour la promotion de la santé, la prévention des maladies et la justice environnementale. Fondé sur les données d’un examen de la littérature scientifique sur les effets néfastes de la pollution atmosphérique liée aux transports sur la santé humaine, le rapport résume les conclusions de près de 1 200 articles, mettant en évidence les effets sur la santé dus à l’environnement et les disparités découlant de l’exposition à la pollution atmosphérique liée aux transports.
La Dre Samantha Green, médecin de famille à Toronto, membre du conseil d’administration de l’ACME et examinatrice du rapport, déclare : « Ce rapport souligne la nécessité de construire des communautés saines, où l’on peut se promener à pied ou à vélo et qui disposent de nombreux espaces verts, plutôt que des communautés tentaculaires qui obligent les résidents à utiliser leur voiture. Tout en s’attaquant à la crise climatique urgente par le biais d’un urbanisme sain et de véhicules électriques, nous avons la possibilité de réduire les méfaits de la pollution atmosphérique sur la santé et d’améliorer également le bien-être des communautés. »
Parmi les impacts sanitaires généraux et plus détaillés du PALT, la pertinence et l’intersection de la pollution atmosphérique liée aux transports avec la pandémie de la COVID-19 sont soulignées. Le rapport présente des preuves que la pollution atmosphérique liée aux transports et l’inégalité environnementale sont des problèmes qui se recoupent. Le rapport attire l’attention sur la distribution inéquitable des risques sanitaires associés au PALT dans les communautés qui subissent déjà des charges sanitaires disproportionnées.
« Nous avons maintenant une opportunité importante et significative. La pandémie de la COVID-19 nous a montré à quel point la qualité de l’air peut affecter notre santé. Les liens entre la santé et l’environnement sont clairs ; nous devons prendre des mesures concrètes pour lutter contre l’exposition à la pollution atmosphérique liée au trafic. La protection de la santé humaine et la prévention des maladies doivent tenir compte des maladies liées au climat, au statut socio-économique et à la racialisation », affirme Raissa Marks, directrice exécutive de l’ACME.
Mobiliser les preuves : activer le changement sur les impacts sanitaires de la pollution atmosphérique liée au trafic (PALT) se conclut par des recommandations de mesures de prévention et de protection qui peuvent être prises pour améliorer les résultats de santé associés pour tous ceux qui sont touchés par la PALT.
L’Association canadienne des médecins pour l’environnement (ACME) est un organisme à but non lucratif dirigé par des médecins qui s’efforce de préserver la santé humaine en protégeant la planète. Depuis sa fondation en 1993, le travail de l’ACME a permis de remporter d’importantes victoires politiques en collaboration avec de nombreux partenaires des mouvements pour l’environnement et la santé. D’un océan à l’autre, l’organisation opère dans tout le pays avec des comités régionaux actifs dans la plupart des provinces et tous les territoires.
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