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Mario Lévesque, président de Utica Ressources et de sa filiale Gaspé Énergies, a témoigné sous serment : “nous autres on continuait le projet parce que quand on a fait la transaction d’achat, c’était l’un des pré-requis de notre partenaire Ressources Québec qu’on continue de faire le projet. D’ailleurs, notre demande avait été analysée à ce moment-là par certaines personnes du ministère pour s’assurer qu’on était conforme là-dessus.”
Conforme là-dessus, c’est-à-dire conforme en termes de respect du partenariat établi en août 2017 entre Junex et Ressources Québec
<https://www.investquebec.com/quebec...> .
L’injection de 8,4 M$ par Ressources Québec dans le projet Galt en faisait un partenaire à hauteur de 17,13%. Le mécanisme établi dans l’entente prévoyait que la totalité du 8,4 M$ serait dépensé avant que chacun des partenaires dans le projet n’injecte de nouveaux fonds en proportion de la part détenue dans le projet.
“Dès le début de la poursuite, nous avons demandé si les capitaux de Ressources Québec servaient à payer les avocats de Utica Resources. Maintenant, Mario Lévesque affirme sous serment que ce qui l’intéressait vraiment dans les actifs de Junex, c’était le gaz, les Basses Terres du St-Laurent, mais que c’est en raison des pressions de Ressources Québec lors de la transaction qu’il a plutôt choisi de s’attaquer d’abord à la Gaspésie. Pierre Fitzgibbon, ministre de l’Économie, et Jonatan Julien, ministre responsable de la Gaspésie, doivent maintenant rendre des compte sur le rôle exact de Ressources Québec dans l’affaire, explique Pascal Bergeron, porte-parole d’Environnement Vert Plus.
Au total, les fonds publics dilapidés dans Junex et dans Galt totaliseraient plus de 30 M$
<https://docs.google.com/document/d/...> .
Nous estimons ces montants dans Junex à 2 M$ de perte de la Caisse de Dépôt, 3 M$ de perte du Ministère des Finances via SIDEX, 8,7 M$ du Ministère de l’Énergie et des Ressources Naturelles via le régime d’actions accréditives et plus de 9,5 M$ de perte de Ressources Québec.
“Non seulement l’industrie pétro-gazière ne pourrait survivre sans parasiter les fonds publics, mais quand le cadre ne la satisfait pas, elle recourt systématiquement aux tribunaux pour casser du règlement. On se rappellera de Pétrolia qui avait poursuivi Gaspé pour pouvoir forer à un jet de pierre du centre-ville de Gaspé. On se rappellera également de Gastem qui n’a toujours pas remboursé ses frais de cour à Ristigouche Sud-Est malgré une ordonnance du tribunal. Nous demandons au gouvernement Legault de retirer tous les fonds publics de cette industrie immédiatement” demande Geoff Clayden de La Planète s’invite au Parlement - Gaspé.
Cette demande serait cohérente avec le Plan pour une Économie Verte (PEV) adopté par le gouvernement Legault et avec une trajectoire lucide de lutte contre les changements climatiques. La fameuse pièce P-58 <https://drive.google.com/file/d/1D9...> produite dans le cadre du procès laisse penser que le ministre Julien a refusé la demande de permis pour assurer cette cohérence.
“En 2018, 330 municipalités avaient adhéré à la demande citoyenne de protéger l’eau en demandant un rayon de protection de 2 km. Un mouvement citoyen incroyable en 2019-2020 a poussé le gouvernement Legault à considérer la lutte aux changements climatiques comme l’une de ses priorités. Ces mouvements se transposent aujourd’hui à Gaspé, où un Rassemblement se tiendra, ce midi
<https://www.facebook.com/events/132...>
,
afin de signifier notre indignation face aux moyens pris par Gaspé Énergies pour s’imposer à 20 km de la ville, en dépit de l’absence de consultation et d’acceptation du projet par la population” souligne Carol Saucier de Solidarité Gaspésie.
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