« Nous comprenons qu’une certaine fatigue est bien installée pour une part de la population, dont au sein des travailleuses et des travailleurs que nous représentons. La Centrale a toujours suivi les recommandations de la Santé publique et continuera à le faire. Ceci étant dit, la fin du port du masque, dans les espaces publics, implique aussi les milieux de travail, et nous demeurons préoccupés par la santé et la sécurité des personnes à risque, des personnes immunosupprimées de même que des femmes enceintes. Il en va également pour les personnes qui demeureront insécures face au virus et à ses conséquences. Les employeurs ont l’obligation d’assurer un environnement de travail sécuritaire, et nous nous attendons à ce que des mesures adéquates soient mises en place et respectées pour protéger ces personnes.
« Rappelons que la CSQ demande d’ailleurs le retrait des femmes enceintes, notamment dans les établissements scolaires, pour éliminer le risque à la source, comme recommandé par l’Institut national de santé publique du Québec (INSPQ). Le retrait de l’obligation du port du masque milite donc en faveur de notre demande.
« Nous nous attendons donc à ce que les employeurs continuent à fournir des masques pour les travailleuses et les travailleurs qui souhaiteront continuer à le porter. C’est une très grosse étape que nous nous apprêtons à franchir collectivement. Il faut donc s’assurer de le faire dans le respect et en protégeant celles et ceux qui présentent des risques. Pour nous, c’est très clair : la stigmatisation des personnes qui choisissent de continuer à porter le masque est inacceptable. Il y aura une période de transition nécessaire, la fin du port du masque ne signifie pas la fin de toutes les mesures de protection, ni la fin de la pandémie. » - Éric Gingras, président de la CSQ
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