La FTPQ-SCFP 7300 souligne qu’à Granby, il y a seulement deux véhicules la nuit, trois le jour, et un seul entre 6 h et 6 h 30 les lundis et mardis. Elle rappelle de plus que le décès de mardi semble en être un troisième attribuable à un manque de ressources à survenir en un peu plus d’un an en Estrie, après ceux survenus à Coaticook et Cowansville l’automne dernier.
« Chose certaine, il manque d’équipes sur le terrain en Estrie, alors la question n’est pas à savoir si des décès évitables vont survenir, mais à quelle fréquence. Il faut donc, à partir d’aujourd’hui, passer à l’action et tout faire pour s’assurer d’avoir des minimums acceptables d’équipes en tout temps sur le terrain. Nous comptons sur des interventions du ministre de la Santé Christian Dubé et du ministre responsable de l’Estrie François Bonnardel », d’expliquer Jean Papineau, président pour l’unité de Granby de la FTPQ-SCFP 7300.
« Nous proposons donc deux solutions concrètes à appliquer au Québec. Premièrement, implanter des équipes de paramédics communautaires qui pourront répondre aux appels les moins urgents et libérer des effectifs pour les appels les plus urgents. C’est déjà dans l’air, mais il faut aller beaucoup plus vite et passer aux actes », d’ajouter Jean Papineau.
« Deuxièmement, il faut que le Québec se dote d’un schéma de risque préhospitalier, qui permettrait de répartir et déployer les ressources de façon optimale. Parce que présentement, l’allocation des effectifs est trop aléatoire, trop inégale et c’est une grande partie du problème », de conclure Jean Papineau.
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