Pour Mme Lessard-Therrien, les bris de services s’accompagnent d’injustices que vit la population de l’Abitibi et du Témiscamingue. « Ça prend des années pour avoir accès à un médecin de famille, des années pour avoir un rendez-vous avec des spécialistes et en plus on doit faire des centaines de kilomètres pour recevoir des soins spécialisés. Maintenant, on nous enlève les soins de proximité qui nous restaient. Certaines personnes vont devoir prendre une journée pour une prise de sang ou changer un pansement. Ça n’a aucun bon sens ! », affirme-t-elle.
Selon la députée, nous pouvons compter sur tous les acteurs nécessaires sur le territoire pour résoudre cette crise. « La balle est dans le camp du gouvernement. Qu’attend-il pour donner un mandat clair ? Qu’attend-il pour actionner les leviers qui permettront de résoudre la crise ? Si nous avions encore la défunte Conférence régionale des élus ou un Conseil régional de développement, on aurait les ressources pour prendre en charge cette crise, en ce moment, personne n’est en charge. Quelqu’un doit assumer cette responsabilité », ajoute-t-elle.
Pour l’instant, il s’agit d’une réorganisation des services. Cependant, la députée solidaire craint qu’il se produise des fermetures permanentes. « Pour résorber cette crise, il faudra agir sur les conditions de travail des professionnelles en soins, bien sûr, mais aussi sur les conditions d’accueil de nos milieux. Je félicite les professionnelles en soins de la FIQ de lancer ce signal d’alarme aujourd’hui », conclut-elle.
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