– demander un geste de reconnaissance de la part du ministre Jean-François Roberge pendant cette semaine spéciale pour les membres du SPPM-CSQ ;
– inciter le ministre à mettre en place des moyens pour maintenir un niveau de services, actuellement insuffisants, et pour permettre aux professionnelles et professionnels d’être efficaces afin de continuer à faire une véritable différence auprès des élèves ;
– faire connaître au ministre de façon personnalisée la réalité concrète des professionnelles et professionnels qui oeuvrent dans nos écoles.
« Avant même que débute la pandémie, les professionnelles et professionnels n’étaient pas assez nombreux pour suffire à la tâche devant les besoins croissants des élèves », déplore le président du Syndicat des professionnelles et professionnels de la Montérégie, Guy Boivin.
Le problème est exacerbé par les conditions de travail insatisfaisantes dans le milieu de l’éducation qui causent un problème d’attraction et de rétention de professionnelles et professionnels en éducation. Avec des salaires peu compétitifs et une surcharge de travail devenue la norme pour plusieurs, les centres de services scolaires peinent à pourvoir de nombreux postes. Ce sont les élèves, au bout du compte, qui en paient le prix et ne reçoivent pas les services requis.
« Investir en éducation, c’est un choix de société que nous devons faire pour garantir l’avenir. Le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour permettre aux élèves de réussir, ce qui garantira un avenir économique prospère pour le Québec. Nous espérons que le gouvernement reconnaîtra enfin l’importance de la présence des professionnelles et professionnels dans le réseau de l’éducation et qu’il s’engagera bientôt à augmenter les chances de succès de la prochaine génération en réinvestissant dans nos services publics », affirme Jacques Landry, président de la Fédération des professionnelles et professionnels de l’éducation (FPPE-CSQ).
À 15h30, des membres du SPPM-CSQ se rassembleront dans le stationnement devant le bureau du ministre de l’Éducation.
Guy Boivin, président du SPPM-CSQ, fera la lecture de cartes postales qui décrivent le travail des professionnelles et professionnels avant d’aller les livrer en mains propres au bureau du ministre.
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