Dans le cadre de sa nouvelle politique énergétique, le TEQ relèvera du ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles ou bien du ministère de l’Économie et non du ministère de l’Environnement. « C’est l’Environnement qui devrait piloter ce volet, pas l’Énergie ou l’Économie. C’est le ministère de l’Environnement qui a l’expertise requise pour conseiller le gouvernement sur des enjeux aussi importants. Mais, alors que nous sommes dans une urgence de mettre de l’avant des actions concrètes en termes de transition énergétique, c’est encore la même rengaine libérale : l’environnement au service de l’économie et non l’inverse ».
Pour la députée, écarter le ministère de l’Environnement de la responsabilité du TEQ revient à instrumentaliser un projet de société qui permettrait au Québec de se diriger vers une transition écologique durable et réfléchie. « On ne se le cachera pas, ces ministères sont loin de travailler pour une transition énergétique. Ce sont eux qui imposent l’austérité aux Québécois.e.s, tout en détournant l’argent du Fonds vert pour verser des subventions aux pétrolières qui engrangent des profits faramineux ! La gestion du Fonds vert continuera probablement d’être problématique encore longtemps », déplore Mme Massé.