« La santé mentale est le parent pauvre des soins de santé au Québec, indique le responsable politique de l’établissement, Daniel Dubé. Sous prétexte de réaliser des économies, on laisse des gens vulnérables, parfois même en détresse, poireauter sur des listes d’attente, quand ils ne sont pas carrément oubliés par le système. Pendant ce temps, leur état se détériore et ils doivent retourner à l’urgence. Est-ce vraiment le type de Québec que nous voulons ? »
Rappelons que l’Hôpital du Sacré-Cœur doit effectuer des compressions de deux millions de dollars, dont 876 000 en santé mentale. « Malgré tout, la direction a décidé d’embaucher deux cadres externes, qui ne connaissent pas la réalité de l’établissement, affirme Daniel Dubé. Nous ne comprenons pas pourquoi ils n’ont pas cherché à trouver des solutions à l’interne, avec le personnel en place, plutôt que de s’offrir deux sous-contractants. C’est déplorable. »
L’APTS entend résister à la démolition des services à la population dans le cadre de sa campagne « Ils démolissent nos services, on résiste ». Des manifestations sont prévues au cours des prochaines semaines à Sept-Îles, Drummondville, en Montérégie et à Montréal, entre autres.