« Avec la Conférence de Paris qui arrive à grands pas, la communauté internationale ne peut plus échouer. Si des pays comme le Québec ne montrent pas la voie avec les objectifs les plus ambitieux, il sera impossible d’en arriver à un consensus international. Le Québec a raison d’être fier de certaines avancées dans la lutte aux changements climatiques, mais nous ne partageons pas l’optimisme d’atteindre la cible de réduction de 20% pour 2020. Si nous voulons être pris au sérieux, nous devons dire non aux pipelines et tourner le dos aux méga-projets industriels comme la cimenterie de Port Daniel et le projet de saccage d’Anticosti. »
Québec solidaire propose depuis des années d’engager le Québec à avoir des objectifs de réduction d’émissions de GES qui correspondent aux consensus de la communauté scientifique : réduire les émissions de l’ordre de 95% et atteindre la neutralité carbone en 2100. « Chaque année de délai supplémentaire est une année qui nous éloigne de notre but : éviter l’augmentation de 2 degrés qui aura des impacts très coûteux pour la collectivité », rappelle Mme Massé.