L’assurance de la qualité
« Choisir un service de garde reconnu, régi et subventionné, c’est choisir un milieu sécuritaire qui doit répondre à des normes de qualité où l’on retrouve des éducatrices et responsables formées, affirme la présidente de la FIPEQ-CSQ, Kathleen Courville. Les enfants suivent un programme éducatif qui favorise leur apprentissage en plus d’avoir accès à des ressources professionnelles et spécialisées selon leurs besoins. »
Des plaintes plus nombreuses dans le secteur privé
Kathleen Courville rappelle que les services de garde privés ne sont pas soumis aux mêmes exigences de qualité que les services de garde du réseau public.
« Les services de garde reconnus doivent respecter de nombreuses normes, ce qui n’est pas le cas des services de garde privés. Ces derniers n’ont pas à se soumettre à un contrôle aussi exigeant, ce qui se traduit d’ailleurs par un nombre de plaintes beaucoup plus élevé dans le secteur privé que dans le réseau public », précise la présidente de la FIPEQ-CSQ,
Une attitude gouvernementale déplorable
Elle déplore d’ailleurs fortement l’attitude du gouvernement qui, en attribuant des crédits d’impôts pour frais de garde en garderie privée, encourage un réseau parallèle où les parents ne sont pas assurés de recevoir la même qualité de services pour leurs enfants.
« La façon de faire du gouvernement donne faussement l’impression aux parents que les services de garde offerts dans le secteur privé sont équivalents à ceux du secteur public. Ce n’est clairement pas le cas et une manifestation comme celle d’aujourd’hui vise à le rappeler à la population », conclut Kathleen Courville.