« Nos membres faisant partie de la fonction publique québécoise sont en colère contre le gouvernement de la CAQ. Il empêche toute avancée significative à la table de négociation depuis des mois. Nos demandes sont pourtant raisonnables : des conditions salariales équitables qui tiennent compte du marché de l’emploi et de l’inflation galopante », indique Jean-François Sylvestre, vice-président, responsable de la mobilisation au SFPQ.
Depuis plus de deux ans, le SFPQ propose au gouvernement caquiste des solutions pour endiguer les problèmes de pénurie de main-d’œuvre qui minent les services publics. Encore cette semaine, les délais dans les palais de justice, atteignant un point de rupture, ont fait la manchette.
« En refusant encore et toujours de reconnaître la nécessité de valoriser les emplois de la fonction publique, ce gouvernement nous démontre qu’il est déconnecté de la réalité du marché du travail. La preuve : il n’est plus en mesure de compétitionner avec bien des employeurs, y compris les secteurs privé, municipal et fédéral, qui offrent un salaire plus élevé pour des tâches similaires. À l’approche des élections, les citoyens doivent commencer à se demander si la CAQ sera en mesure de maintenir les services à la population offerts par le gouvernement du Québec », questionne monsieur Sylvestre.
Rappelons que la négociation porte sur le renouvellement de la convention collective de quelque 26 000 membres du SFPQ occupant majoritairement des emplois de bureau et de technicien.ne.s dans les ministères et organismes québécois. La convention collective de l’accréditation Fonctionnaires est échue depuis le 1er avril 2020.
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