« Nous nous préoccupons du sort du caribou et de la baisse des populations, mais nous sommes aussi extrêmement préoccupés par l’avenir des emplois des milliers de membres que nous représentons dans le secteur forestier », a commenté Renaud Gagné, directeur québécois d’Unifor.
Dans cet esprit, le syndicat Unifor revendique trois axes d’intervention qui pourront assurer un équilibre entre les différents enjeux mis en cause dans ce dossier.
Un premier demande le renforcement des pratiques d’aménagement forestier à partir de données probantes. « Nous croyons qu’il faut miser sur de meilleurs inventaires de population, un plus grand nombre d’activités de recherche, d’expérimentation en contexte d’aménagement et multiplier la mise en oeuvre et l’encadrement de projets-pilotes. » indique notamment le mémoire.
Le second axe propose d’établir un portrait complet et détaillé des impacts que des mesures de protection du caribou pourraient avoir sur les emplois et l’économie localement. « Entre conservation et aménagement, il nous faut trouver des voies de passage qui tiennent compte à la fois de la sauvegarde des populations de caribous et du sort des communautés forestières. », précise le mémoire.
En dernier ressort, dans l’éventualité où des emplois seraient affectés, il faut s’assurer que des mesures d’atténuation soient mises en place pour les travailleuses et travailleurs impactés. « Il ne suffit pas de compter les pertes d’emplois ou de relever les coûts, mais de se mettre en action et de planifier les solutions et les alternatives requises. » mentionne le mémoire appelant le gouvernement à agir en amont plutôt qu’en aval.
Le mémoire complet peut être consulté ICI.
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