Réuni dans une salle bondée mercredi après-midi, le personnel enseignant a donc décidé unanimement de maintenir le retrait de son offre du 20 mars dernier d’en appeler à un médiateur. Il estime que la partie patronale ne fait preuve d’aucune véritable ouverture et agit plutôt comme donneuse de leçons. « Nous sommes devant une direction qui cherche à imposer son autorité, qui souhaite avoir raison plutôt que trouver des solutions. Dans ce contexte, une médiation serait vouée à l’échec », déplore Yves de Repentigny, vice-président de la Fédération nationale des enseignantes et des enseignants du Québec (FNEEQ-CSN), responsable du regroupement cégep.
Collaborer avec la ministre Déry
Alors que la ministre de l’Enseignement supérieur, Pascale Déry, avoue à juste titre que les allégations faites au Devoir sont préoccupantes, la partie syndicale veut lui offrir sa pleine collaboration pour qu’elle obtienne un état complet de la situation au Collège.
« Le personnel enseignant souhaite retrouver le climat d’écoute et de dialogue qui a déjà existé au Collège. On veut que le conflit se règle, rapidement, pour le bien de la population étudiante », conclut Selma Bennani.
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