Par les temps qui courent, on peut parler d’une crise du logement dans la plupart des centres urbains occidentaux. Chez nous, comme ailleurs, on est aux prises avec, notamment, des histoires d’inabordabilité et de rénoviction, cela dans un contexte gouvernemental très timide. Or, une des solutions à cette fâcheuse tendance pourrait être la coopérative d’habitation, une structure moins populaire qu’il le faudrait, que l’on voit quand même essaimer au Québec depuis une quarantaine d’années.
Mentionnons également la présence croissante d’OBNL (organismes à but non lucratif) qui partagent avec les coops des objectifs sociaux et collectifs. Si de nombreux problèmes viennent plomber ce type d’alternative à la structure proprio-locataire traditionnelle, les réussites sont parfois spectaculaires.
Pour nous en parler, André Fortin s’est avéré l’interlocuteur tout désigné. Conseiller stratégique en habitation pour les entreprises collectives à la Caisse d’économie solidaire, il baigne dans le monde coopératif depuis les années 1980. Qui plus est, il est un communicateur très habile qui arrive à bien passer son message.
Facile de jouer dans l’habitat collectif ? Pas du tout, mais une fois le projet initial réalisé, le vécu quotidien semble s’avérer digne des efforts consentis.
Dans la série « Vision essentielle », la présente entrevue a été menée de main de maître par Patrice-Guy Martin.
Bon visionnement !
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