Aujourd’hui, c’est le temps de nous poser les questions suivantes :
Voulons-nous un gouvernement qui choisit de proroger le Parlement au lieu de débattre du traitement des détenus afghans par le Canada ?
Voulons-nous un gouvernement qui dépense en un seul jour plus d’argent sur le G20 qu’il est prêt à dépenser pour retirer les personnes âgées de la pauvreté ?
Voulons-nous un gouvernement qui prive les gouvernements provinciaux, les universitaires, les chefs d’entreprise, les chercheurs et les économistes de données importantes et indispensables en supprimant le recensement à long terme ?
Voulons-nous un gouvernement qui, par ses actions, gâche la réputation internationale du Canada en ratant l’occasion de gagner un siège au Conseil de sécurité de l’ONU ?
Voulons-nous un gouvernement qui affiche son mépris envers le Parlement et le processus démocratique en refusant de révéler les coûts des projets de loi visant à s’attaquer au crime ; qui protège un ministre qui induit en erreur le Parlement en « omettant » de dire la vérité ; qui sous-estime abusivement le coût de ses nouveaux avions de combat à réaction de plus de 13 milliards $ en tentant de cacher le coût réel aux membres de l’opposition et à tous les Canadiens ?
Stephen Harper a été contraint d’accepter qu’il a perdu la confiance du peuple canadien et du Parlement en raison des fautes et de la corruption qui gangrènent son gouvernement. Comme a écrit le chroniqueur du Globe and Mail Brian Topp sur le choix du chef du NPD d’y mettre tout le poids de son parti pour faire tomber le gouvernement, « Layton est l’homme de la situation, et sait prendre la bonne décision ».
Pouvons-nous nous permettre le luxe d’avoir un autre gouvernement Harper qui se soucie plus d’accorder davantage d’allégements fiscaux que de remettre au travail les sans-emploi canadiens et de faire en sorte que les personnes âgées puissent prendre leur retraite dans la dignité et la sécurité économique ? N’est-ce pas grand temps d’élire un gouvernement qui place au premier rang les meilleurs intérêts des travailleuses et travailleurs canadiens ?