Dans les derniers mois, la FIM-CSN a initié des pourparlers et a multiplié les efforts pour permettre un dénouement positif à la perte des certifications de Résolu. Les communautés autochtones, les organisations syndicales et les groupes environnementaux ont fait preuve d’ouverture et ont accepté de s’inscrire dans ce processus de médiation entrepris par FSC. La FIM, qui avait souscrit à cette démarche, déplore l’attitude intraitable de la compagnie. « Résolu devrait mettre de l’énergie à retrouver ses certifications plutôt que de mener une guerre inutile contre FSC, car n’oublions pas qu’il y a des centaines de travailleurs et de travailleuses qui en ont assez de payer et de vivre de l’insécurité pour des décisions qui ne sont pas les leurs » lance Alain Lampron, président de la FIM-CSN.
Aux yeux de la fédération, il sera de plus en plus difficile pour Résolu de se déresponsabiliser. « Au début, c’était Greenpeace, ensuite, les attaques ont porté contre FSC et ses valeurs, qui sera la prochaine cible de Résolu ? se demande Alain Lampron. Alors que tout le monde fait des efforts, y compris les salarié-es, il serait grand temps que Résolu accepte de faire son bout de chemin et s’engage à trouver des solutions pour maintenir les emplois chez nous. » La FIM-CSN constate aussi que Résolu est la seule compagnie forestière à adopter ce comportement. Pourquoi ?
La FIM-CSN compte aussi participer aux travaux devant mener à l’unification des quatre normes en vigueur actuellement, afin de développer une norme unique à compter de 2017.