Ils ont ainsi offert du dépannage alimentaire (sous forme de paniers de provisions) à 171 800 personnes ainsi que des repas et des collations à 142 654 personnes. D’année en année, les besoins augmentent – le nombre de personnes ayant reçu de l’aide alimentaire d’urgence a grimpé de 34,5 % en 8 ans – et les organismes n’arrivent plus à suffire à la demande.
En 2016, ce sont 46,2 % des organismes qui ont manqué de denrées alimentaires. Les catégories de personnes fréquentant les banques alimentaires se diversifient. Alors que six personnes sur dix sont prestataires de l’aide sociale, de plus en plus de personnes occupant un emploi rémunéré et de personnes recevant une pension de vieillesse ou d’invalidité dépendent des services de dépannage alimentaire pour se nourrir ou nourrir leur famille.
Les Banques alimentaires du Québec concluent que « le statu quo ne fonctionne plus : il est temps de réévaluer notre approche face au problème de la faim et de travailler pour un réel changement ». Elles recommandent aux gouvernements de prendre les moyens pour améliorer la sécurité financière des individus, en haussant le salaire minimum à 15 $ l’heure et en rehaussant les prestations d’aide sociale entre autres. Elles leur recommandent également d’améliorer l’accès aux logements sociaux ainsi qu’à des aliments santé et locaux à coût abordable.