Il est donc maintenant évident que David Heurtel, ministre de l’Environnement du Québec a utilisé son pouvoir discrétionnaire pour autoriser des travaux à Cacouna malgré l’absence d’avis de la part des scientifiques (les vrais) de la division des mammifères marins de Pêches et Océans.
Cette complaisance envers la pétrolière TransCanada est d’autant plus inquiétante que les plus grands spécialistes (indépendants) des bélugas au Québec se sont dits extrêmement inquiets pour la survie des bélugas en raison notamment des impacts dangereux qu’auraient les travaux sur cette espèce menacée. La prudence élémentaire voulait que M. Heurtel exige que soient rendues publiques toutes les informations scientifiques pertinentes dans ce dossier. De toute évidence, il aide plus TransCanada que les bélugas...
Les scientifiques sont muselés
Doit-on rappeler que la quasi-totalité des scientifiques fédéraux, soit 90%, ne se sent pas libre de parler de leurs travaux aux médias ? En refusant d’exiger que soient entendus les vrais spécialistes des bélugas, Québec se fait complice du musellement des scientifiques fédéraux qui travaillent pour la protection du béluga du Saint-Laurent.
Mobilisons-nous !!!
Face à ce constat, nous ne pouvons rester impassibles. Greenpeace, 350.org, Leadnow et le Conseil des Canadiens sont convaincus que la lutte contre le projet Énergie Est de TransCanada doit commencer par une évaluation qui prendrait en compte la voix de tous et de toutes et qui serait fondée sur des bases scientifiques prenant compte des conséquences en amont et en aval du projet.
M. Harper et les géants pétroliers savent qu’ils ne seront en mesure de construire ce pipeline que s’ils font fi de la réalité et ignorent les voix de la population. Déjà plus de 30 000 personnes ont demandé à l’Office national de l’énergie (ONÉ) de considérer les craintes des communautés et des experts climatiques dans son évaluation du pipeline Énergie Est.
Joignez-vous à nous pour demander à l’ONÉ d’évaluer ce projet sur des bases scientifiques crédibles.
C’est la première action à poser, nous vous tiendrons également au courant des nombreuses actions à venir...
D’ici là, vous pouvez aussi soutenir notre lutte pour sauver les bélugas et bloquer le projet de pipeline Énergie Est et de port-pétrolier de TransCanada :
Faire un don
*Les demandeurs étaient le Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE), la Fondation David Suzuki, Nature Québec, et la Société pour la Nature et les Parcs du Canada (SNAP), ainsi que les citoyens France Dionne et Pierre Béland. Bien que n’étant pas parties au litige, le Fonds mondial pour la nature (WWF-Canada), Greenpeace et la Fondation Rivières soutiennent cette démarche qui s’impose en raison des impacts nuisibles et importants qu’auront ces travaux sur cette espèce menacée.