Résumant les objectifs de la campagne, Bruce Katz, porte-parole de BDS Québec, demande que :
– Le gouvernement canadien interdise toute exportation d’armes et de technologie militaire vers Israël.
– La Cie CAE résilie ses contrats militaires avec Israël.
– le Centre d’excellence sur les drones d’Alma au Québec cesse toute coopération directe ou indirecte avec Israël.
– Que les universités québécoises (McGill, Université de Montréal/Polytechnique, Concordia, ÉTS) cessent toute collaboration en R&D directe ou indirecte, avec les institutions israéliennes et les compagnies impliquées dans l’occupation et la guerre contre la Palestine.
– Les institutions québécoises (Caisse de dépôts et de placements du Québec, Société Générale de Financement, Fonds de solidarité-FTQ, et autres) retirent leurs investissements dans l’industrie militaire israélienne et en particulier dans la Cie CAE.
Parmi les moyens, M. Katz a noté que des membres et collaborateurs de BDS Québec sont maintenant actionnaires de CAE, ce qui leur permettront de faire des résolutions en ce sens auprès de l’ensemble des actionnaires de CAE. Aussi, ils font des demandes d’accès à l’information auprès des universités québécoises concernant la recherche militaire utilisée par Israël contre la Palestine afin d’informer la population québécoise quant à l’utilisation des fonds publics à des fins militaires.