« Les municipalités font fausse route en acceptant un pacte fiscal qui réduit grandement leur marge de manœuvre financière. Le vrai problème, ce n’est pas les conditions de travail des travailleurs et des travailleuses du municipal, c’est les compressions permanentes de 300 M$ imposées par le gouvernement ! Le pacte fiscal est un pacte de famine qui a déjà fait plusieurs victimes, dont les organismes de développement local. Allons-nous laisser le gouvernement économiser sur le dos des gens ordinaires qui travaillent dans le secteur municipal ? Ne nous laissons pas berner : ce pacte est calculé pour écraser le pouvoir de négociation des travailleurs et travailleuses », déclare Mme Massé.
Mme Massé est surprise par la réticence du chef de l’opposition officielle, Pierre Karl Péladeau, à dénoncer les manœuvres du gouvernement.
« On sait que M. Péladeau n’aime pas les syndicats, mais l’enjeu est beaucoup plus grand que son bagage personnel. En donnant le droit de lock-out aux municipalités québécoises, le gouvernement est en train de fixer un précédent dangereux. J’invite le chef de l’Opposition officielle à prendre parti pour les travailleuses et les travailleurs et mener avec nous la lutte pour le droit à la négociation », conclut Mme Massé.