« Le ministre Dubé prend acte des conséquences bien réelles de ces compressions, mais il continue d’exiger des réductions budgétaires qui mettent en péril les soins et services essentiels, dénonce Robert Comeau, président de l’APTS. Si le gouvernement veut réellement protéger le réseau public, il doit cesser d’imposer des choix financiers qui nuisent aux usager•ère•s et au personnel. Un budget, ça a deux colonnes : d’un côté, les dépenses, de l’autre, les revenus. Et si on réduit sans assurer un financement adéquat, c’est la population qui en paie le prix. »
Les effets des compressions sont déjà visibles, notamment en soins à domicile, où des usager•ère•s vulnérables voient leurs services réduits, mais également en santé mentale ou encore en imagerie médicale. L’APTS craint également des impacts majeurs sur d’autres secteurs du réseau, où le personnel espérait des renforts et non de nouvelles restrictions budgétaires.
« Nous devons briser ce cercle vicieux où les compressions affaiblissent le réseau, forcent le recours au privé et justifient ensuite d’autres réductions, ajoute Robert Comeau. C’est pourquoi l’APTS propose la mise en place d’un bouclier budgétaire qui assurerait un financement minimal du réseau public, à la hauteur des besoins réels de la population, et garantirait ainsi un réseau public de santé et de services sociaux sain et efficace. »
Un message, un commentaire ?