Québec, le lundi 11 juin 2018 - Tourné par Pierre Fraser, docteur en sociologie et chargé de cours à l’Université Laval, ce film d’une heure porte sur l’histoire du bassin Louise, son état actuel, et les futurs aménagements possibles de cet équipement public, entre autres à la lumière de ce qui se fait actuellement dans les vieux ports d’autres villes, européennes et nord-américaines.

On y rappelle le rôle joué par des élus Fédéraux dans le sauvetage de dernière minute du bassin Louise au début des années ’70, puis dans sa résurrection au début de la décennie ’80. On y découvre que sans l’initiative d’un citoyen – M. Jean Bordeleau –, le bassin Louise n’existerait plus aujourd’hui ! Et que pour Québec ’84, le gouvernement fédéral avait promis un accès à l’eau pour tous, une promesse brisée. On y parle de la qualité de l’eau et des sédiments, de même que du projet du Port de Québec d’ériger des condominiums, un hôtel et divers bâtiments sur ce territoire fédéral. Le documentaire présente enfin une autre vision, un projet concret qui permettrait rapidement et à peu de frais de donner accès à l’eau à toute la population.

Paris, Copenhague, Oslo ont redonné à leurs citoyens accès à l’eau au cœur de la Cité, dans d’anciennes installations portuaires. Vancouver et Boston sont en voie de le faire. Tous ces exemples apparaissent dans le film. Il s’agit là d’une tendance lourde de l’urbanisme moderne, le bien-vivre urbain, version 21ème siècle. Québec bénéficie, en son centre, dans sa partie la plus ancienne, la plus fréquentée par les touristes et la plus densément peuplée, d’un immense plan d’eau public, sous-utilisé, interdit d’accès. Le temps est venu de changer cela, d’accomplir la promesse fédérale, en s’inspirant des meilleurs. .

Toute la population est invitée à participer à la projection inaugurale de ce documentaire, qui fera marque à Québec, ville maritime et fluviale. La présentation aura lieu le lundi 18 juin à 19 h, à l’École nationale d’administration publique (ENAP), au 555 boulevard Charest Est. Contribution volontaire