« La Cour suprême du Canada a déjà fait le tour de tous les arguments concernant l’avortement et a décidé qu’il n’est pas question d’interdire l’avortement car cela porterait atteint aux droits inaliénable des femmes à la sécurité de la personne et à la liberté » ont affirmé Alexa Conradi, présidente de la FFQ et Ainsley Jenicek, porte-parole de la FQPN.
« La société québécoise est très claire sur ce point : il appartient aux femmes de décider de l’issue d’une grossesse non-planifiée ou désirée. L’Assemblée nationale du Québec a témoigné de cela en adoptant l’an dernier une motion unanime affirmant qu’il n’est pas question de reculer sur quoi que ce soit en matière d’avortement, » réitèrent-elles.
« Rappelons que des députés du Parti Conservateur ont proposé pas moins de cinq projets de loi privé depuis 2006 visant à rouvrir le débat. Puisque les Conservateurs ont maintenant la majorité, un vote libre sur un projet de loi privé pourrait entraîner son adoption même si le Premier ministre ne veut pas ouvrir le débat, » s’inquiètent les deux porte-parole.
« La FFQ et la FQPN invitent la population québécoise à contacter leur député, surtout les députés Conservateurs du Québec, pour leur demander de s’opposer à toute démarche visant à rouvrir ce débat. C’est une question de santé et de respect de l’autonomie des femmes, » concluent-elles.