« L’éducation est un droit fondamental et tout le monde, peu importe l’épaisseur de son portefeuille ou son origine régionale, devrait pouvoir y avoir accès. Seul un réseau d’éducation public fort et financé adéquatement peut réaliser cette mission » déclare Gabriel Nadeau-Dubois, porte-paroles de l’ASSÉ. Pour ce faire, l’abolition du financement public des écoles privées doit être une priorité du gouvernement québécois selon l’ASSÉ. « Il est proprement scandaleux que des fonds publics soient détournés pour financer des établissements privés, surtout lorsqu’on connait l’état du réseau public » poursuit Monsieur Nadeau-Dubois.
Cette année, l’appui de l’ASSÉ à la SPEP prend une couleur particulière, alors que Jean Charest a fait l’annonce, dans son dernier budget, d’une hausse sans précédent des frais de scolarité universitaires. « Le gouvernement libéral de Jean Charest, que ce soit en refusant de mettre fin au financement public des écoles privées ou en augmentant massivement les frais de scolarité universitaires, démontre à quel point il méprise l’accessibilité aux études », ajoute Monsieur Nadeau-Dubois.
Alors que le plan de privatisation et de tarification des services publics du gouvernement libéral réduit de plus en plus l’égalité des chances et la justice sociale, il importe plus que jamais de défendre le réseau d’éducation public du Québec que ce soit au niveau primaire, secondaire ou postsecondaire, estime l’ASSÉ.
« À tous les niveaux, les attaques sont les mêmes. Que ce soit à l’université ou au primaire, on assiste à de plus en plus de mesures de privatisation et de tarification, réduisant d’autant l’accessibilité et le caractère public de nos écoles » conclut le porte-parole de l’ASSÉ.
Seule association étudiante nationale comprenant des membres de tous les cycles d’enseignement supérieur confondus, l’ASSÉ regroupe actuellement près de 45 000 membres dans les cégeps et les universités du Québec. Elle milite depuis sa création pour l’accessibilité à un système d’éducation gratuit, public et de qualité.