Les préoccupations des vérificateurs demeurent les horaires de travail (27 jours sur 28), et l’avancement de la technologie dans le but d’éliminer leurs fonctions et tâches.
Contrairement à ce qui a été rapporté dans les médias, l’AEM n’a pas négocié avec la section locale 1657 de l’ILA (vérificateurs) depuis le 5 juin 2020. À l’époque, le comité de négociation syndical avait présenté une contre-proposition à l’AEM à laquelle le syndicat n’a pas encore reçu de réponse des représentants du AEM. Le syndicat a demandé à deux reprises, par l’intermédiaire du médiateur nommé par le gouvernement fédéral, de retourner à la table des négociations mais en vain. L’AEM a refusé catégoriquement. L’AEM ne négocie pas équitablement avec l’ensemble des syndicats sous leur juridiction.
Chaque conteneur a une place spécifique sur un navire en fonction du plan de chargement. Ce sont plus de 150 vérificateurs hommes et femmes qui donnent des instructions au débardeur et coordonnent le mouvement de tous les conteneurs qui entrent ou sortent des différents terminaux portuaires au moyen de camions, de trains et de navires. Les vérificateurs font partie intégrante du fonctionnement du port de Montréal.
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