Tiré de Reporterre.
L’idée de ce travail était de connaître leur opinion sur une éventuelle extraction et exportation de ce sable — même si une telle exploitation ne serait pas « économiquement faisable » avant plusieurs dizaines d’années, le sable étant encore « relativement abordable » partout dans le monde. Tous les ans, 50 milliards de tonnes de ce matériau sont consommées sur la planète, le tout induisant de nombreuses conséquences négatives pour l’environnement.
« Les communautés voient une occasion de tirer profit du dérèglement climatique », a confié à Radio Canada Mette Bendixen, responsable de cette étude. Alors qu’on pense souvent que les communautés autochtones sont plus mobilisées sur ces enjeux de préservation écologiste, dit-elle, « ce qui est exprimé dans cette étude est tout le contraire ».
Néanmoins, indique-t-elle, une majorité de Groenlandais souhaiterait que ce sable soit extrait par des entreprises locales, et aimerait que les dirigeants de leur pays évaluent les effets environnementaux et économiques que pourrait induire l’exploitation de cette ressource rare. Comme le racontait Reporterre en mai 2021, la plus grande île du monde est en effet touchée de plein fouet par le réchauffement climatique.
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