Le syndicat appelle le ministre des Ressources naturelles et de la Faune, Laurent Lessard à intervenir rapidement afin que des solutions durables soient mises en place pour assurer une stabilité dans le secteur. Une demande de rencontre urgente a d’ailleurs été faite au cabinet du ministre dès ce matin. « On comprend qu’il est impossible de contrôler tous les facteurs liés au marché, mais au moins, les éléments sur lesquels nous avons le contrôle ne devraient pas engendrer de problèmes. C’est pourquoi le gouvernement doit prendre ses responsabilités et assurer la disponibilité de la matière première. De son côté, l’industrie doit aussi éviter de prendre ses travailleurs en otage. Ce sont toujours eux qui, en fin de compte, sont pris entre l’arbre et l`écorce et font les frais de cette situation, c’est déplorable », a critiqué M. Gagné.
Dans l’intervalle, le syndicat entend naturellement tout mettre en œuvre pour soutenir les membres qui sont affectés par ces fermetures. Bien que la compagnie indique que la fermeture des deux machines à Baie-Comeau devrait toucher environ 80 travailleurs, le syndicat estime pour sa part que ce sera plutôt 200 personnes qui seront mises à pied. À Amos, ce sont 130 membres qui sont affectés par la fermeture d’un mois.