Rappelons que depuis le 1er décembre 2012, les retraités de Rivière-du-Loup et Masson étaient privés d’environ 40% de leurs rentes alors que ceux de Québec l’étaient de 10%. Ainsi même si le syndicat avait réussi à négocier une prestation complémentaire pour compenser le déficit de solvabilité des régimes et amoindrir la perte pour les retraités, la compagnie invoquait divers motifs pour retarder constamment le versement de ces sommes.
« C’est une très longue injustice qui tire finalement à sa fin pour les retraités des usines White Birch. Enfin on l’espère, car le pire qui pourrait arriver maintenant, c’est qu’une des parties au dossier dont la compagnie, porte la décision en appel. Ça retarderait alors davantage les choses », a conclu M. Gagné.
Rappel des faits
La compagnie White Birch qui exploite 3 usines au Québec dont celle de Masson, Stadacona à Québec et F.F. Soucis à Rivière-du-Loup s’est placée sous la protection de la Loi sur les arrangements avec les créanciers des compagnies (LACC) en 2010. La compagnie a vendu, sous la supervision des tribunaux, les 3 usines au consortium BlackDiamond-White Birch. De nouveaux contrats de travail ont alors été conclus pour les usines. Afin de sauver les emplois et de maintenir un régime de retraite à prestation cible, des concessions importantes avaient été consenties par les travailleurs.