Moins de six mois après son élection, le gouvernement semble déterminé à laisser les gros poissons filer. « Où sont les mesures visant à s’attaquer à l’évasion fiscale des grandes entreprises et des personnes les plus riches ?, s’interroge la présidente. Où est la volonté politique de faire baisser sérieusement le prix des médicaments ? En lieu et place, on s’attaque à ceux qui ne peuvent pas se défendre à coup de lobbyistes et de deals de couloirs. C’est irresponsable. »
L’APTS s’inquiète des conséquences bien concrètes qu’auront les différentes coupures sur la population et sur le réseau de la santé et des services sociaux. « La pauvreté est un déterminant majeur de la santé. En bref, plus on est pauvre, moins on est en santé. Il n’y a aucune économie à faire sur le long terme en coupant dans les services aux moins nantis. On ne fait pas d’économie en laissant les gens sans recours et sans services. Ils seront plus malades et risquent de repasser par l’urgence. Est-ce vraiment cela que nous voulons comme société ? », de conclure Carolle Dubé.