« Nous sommes partis de très loin. Souvenez-vous : en janvier dernier, on annonçait la fin des beaux jours de l’hôtellerie au 1225 Cours du Général-Montcalm », souligne d’entrée de jeu le vice-président de la CSN, Jean Lacharité. « Or, c’est la détermination de plusieurs acteurs politiques et économiques, dont la Ville au premier chef avec qui nous avons travaillé en collaboration depuis l’annonce de la fermeture, qui a fait toute la différence afin que le Concorde ne soit pas transformé en résidences pour personnes âgées. À présent, si les promoteurs sont sérieux, nous pourrons tourner la page et redonner à cet hôtel tout son rayonnement », cantonne le leader syndical.
« Soyons cependant très clairs : maintenir la vocation hôtelière du Concorde, ce n’est pas une demi-mesure, une mesure cosmétique ou encore une mesure temporaire », avertit Ann Gingras, présidente du Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches (CSN). « Étant donnée l’importance économique du tourisme d’affaires et des emplois qui en découlent, notre Capitale nationale ne pouvait pas se permettre de perdre 406 chambres, de même que des salles pouvant accueillir plusieurs congrès annuels. Nous souhaitons que le nouveau groupe d’acquéreurs l’ait bien compris et qu’il agisse conséquemment », précise madame Gingras.
« Nous souhaitons que le nouveau groupe d’acquéreurs nous présente un dossier sérieux et étoffé », soulève d’entrée de jeu Michel Valiquette, trésorier de la Fédération du commerce (CSN) et porte-parole de l’hôtellerie, qui représente les intérêts des travailleuses et des travailleurs du Concorde. « Pour nous, cela passe par un plan d’affaires solide, avec des investissements conséquents, à la hauteur. », conclut monsieur Valiquette. La Fédération du commerce (CSN) offre sa collaboration et est d’ailleurs disposée à entamer dès maintenant des échanges sur la base d’un plan d’affaire sérieux et respecteux des conditions de travail des travailleurs et travailleuses.
La CSN, le Conseil central de Québec-Chaudière-Appalaches et la Fédération du commerce sont depuis le début à pied d’œuvre pour préserver la dignité et le maintien 230 travailleuses et des travailleurs du Concorde.
Veuillez noter que la CSN n’émettra pour l’instant aucun autre commentaire dans le dossier.