Le 1er octobre prochain, nous aurons l’occasion de choisir celles et ceux qui gouverneront le Québec pour les prochaines années. D’ici là, nous avons le devoir de nous informer sur les différentes propositions qui sont faites par les principaux partis. C’est pour alimenter cette réflexion que la Fédération a d’ailleurs réfléchi sur une série d’enjeux qui touchent particulièrement ses membres. Je vous invite à consulter la section de notre site Web dédiée aux élections.
Si, lors du débat organisé par la FIQ la semaine dernière, les quatre candidates aspirant au poste de ministre de la Santé étaient unanimes, à savoir que la surcharge de travail et la détresse des professionnelles ne peuvent plus durer, force est de constater que les moyens pour améliorer leur sort varient d’une formation politique à l’autre. Et s’il est vrai qu’il reste un peu moins de trois semaines pour se faire une idée sur les engagements qui changeront de façon positive le quotidien des professionnelles en soins, à l’heure actuelle, le parti au pouvoir qui a la capacité de faire suivre ses bottines avec ses babines, c’est le Parti libéral du Québec.
Depuis plusieurs mois, les négociations locales sont en cours dans les CISSS et CIUSSS de la province. Alors que certaines ententes ont été conclues dans les dernières semaines, il n’en demeure pas moins que plus de 40 000 infirmières, infirmières auxiliaires, inhalothérapeutes et perfusionnistes cliniques attendent actuellement une nouvelle convention collective locale ; une entente négociée qui viendrait améliorer leurs conditions de travail et la qualité des soins qu’elles prodiguent.
La campagne électorale est en cours, mais jusqu’au résultat de l’élection du 1er octobre, c’est le Parti libéral du Québec qui est toujours au pouvoir. Tant Gaétan Barrette que Phillippe Couillard ont le pouvoir de demander aux directions d’établissements de se mettre réellement à la table et ainsi démontrer qu’ils ont le bien-être des professionnelles en soins à cœur. Messieurs Barrette et Couillard, entre deux ou trois annonces, quelques téléphones à ces directions d’établissements récalcitrantes seraient salutaires. Vous avez l’occasion, dès maintenant, d’offrir une réelle bouffée d’oxygène aux professionnelles en soins qui en ont plus que besoin !
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