Pour la première fois, la FFQ se prononcera sur la nécessité de la tenue d’une commission d’enquête sur les allégations de corruption et de collusion dans l’industrie de la construction et des liens qu’il pourrait y avoir avec des partis politiques.
« Il est plus que nécessaire de questionner comment les politiques de privatisation des services publics et la manie pour les projets de construction en mode partenariats-privés-publics facilitent la collusion et la corruption et prive l’État de milliards de dollars pour la santé et l’éducation. Une commission d’enquête publique nous permettrait de faire la lumière sur les failles du système d’attribution des contrats et des limites des politiques visant la réduction du rôle de l’État, » de déclarer la présidente.
Le refus de tenir une enquête publique alimente le cynisme envers la politique. « Il est urgent de réaffirmer l’indépendance des élu-e-s par rapport aux intérêts économiques. Pour ce faire, la FFQ réitère sa proposition que le gouvernement effectue une réelle réforme des institutions démocratiques, » ajoute-t-elle.