Bien qu’il partage les bémols relevés par la FTQ, le SCFP-Québec salue l’inclusion d’éléments qu’il a recommandés dans son mémoire présenté en commission parlementaire, ou appuyés, notamment :
– les employeurs devront évaluer plus sérieusement leurs besoins de postes bilingues avant l’affichage ;
– les Villes qui ne respecteront pas la loi verront leurs subventions retenues jusqu’à ce que la situation soit corrigée ;
– la Charte de la langue française s’appliquera aux entreprises de compétence fédérale de 50 employés et plus au Québec dès la sanction de la loi.
« Près de 45 ans après l’adoption de la loi 101, nous avons réclamé que le Québec se dote des moyens pour que nos secteurs public, parapublic et municipal demeurent francophones et pour que les nombreux immigrants accueillis soient en mesure de s’intégrer à la société dans notre langue commune, le français. Même s’il y a quelques occasions manquées dans ce projet de loi, il demeure un effort utile, un premier jalon important », de commenter Frédéric Brisson, secrétaire général du SCFP-Québec.
« Certaines de nos recommandations non retenues auraient aidé à ce que le français prenne et conserve la place qui lui revient. Il aurait fallu, par exemple, remettre en question le statut bilingue des villes ayant un faible pourcentage de population de langue maternelle anglaise. Aussi, l’obligation de créer des comités de francisation paritaires aurait dû être imposée aux établissements de santé et de services sociaux, organismes gouvernementaux et scolaires, sociétés de transport, de même qu’aux institutions d’enseignement postsecondaire, dès lors que ces organismes comptent plus de 50 employés », d’ajouter Frédéric Brisson.
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