Cependant, nous sommes déçus que le gouvernement n’ait pas entendu les appels de la FTQ pour la mise en œuvre de comités de francisation dans les entreprises de 50 employés et plus, de même que dans les secteurs municipal, scolaire et de la santé. « Nous aurions aimé un peu plus d’audace de la part des élus afin que tous les travailleurs et toutes les travailleuses, peu importe leur employeur, puissent bénéficier d’un comité de francisation. La preuve est faite que la présence de travailleurs et travailleuses dans les comités de francisations améliore considérablement la francisation de ces mêmes milieux de travail », de mentionner le secrétaire général de la FTQ, Denis Bolduc.
Évidemment, nous espérons que la création prochaine de Francisation Québec améliorera aussi à court terme l’offre de francisation aux personnes adultes immigrantes. « Il nous semble important de mettre plus de moyens pour que les personnes immigrantes et les Anglo-Québécois puissent davantage s’intégrer à la société québécoise francophone, cela doit devenir une priorité nationale », ajoute le secrétaire général.
« La protection de la langue française au Québec doit devenir une affaire d’État. Chaque jour, on ne peut que constater le déclin du français au Québec, particulièrement dans la grande région de Montréal. Tout geste visant à encourager et bonifier l’usage du français ne peut qu’être profitable pour notre société », conclut le secrétaire général.
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