Lors d’une causerie organisée par Entr’Elles Haïti en partenariat avec AFALAK, une délégation de jeunes s’est concertée sur la responsabilité de leur génération dans l’établissement de sociétés pacifiques et justes ainsi que sur la redéfinition de la nature du leadership et developpement communautaire en temps d’incertitudes.
Le contexte était une conférence-debat qui a eu lieu à la fée créole, à la cité tropicana de limonade le 7 août 2022, en prélude des activités marquant la célébration de la journée internationale de la jeunesse, célébrée le 12 août de chaque année.
Cette activité qui a regroupé environ une cinquantaine de jeunes venant d’horizons divers évoluant dans diverses associations de la société civile visait entre autres à construire un réseautage de jeunes de communautés diverses, de se connaitre, de partager leurs expériences respectives et de trouver ensemble des réponses aux défis auxquels ils font face.
S’agissant des thématiques visées, Stecie Guerrier, Fondatrice et Coordonnatrice générale de l’organisation a precisé qu’elles sont centrées autour d’une avalanche de réflexions portant sur opportunités et entrepreunariat, l’engagement citoyen,gouvernance locale, délinquance juvénile liée à la drogue, la corruption, la criminalité, etc
L’essence de la mobilisation communautaire, selon la militante des droits humains s’inscrit dans la participation des populations à la fixation et la réalisation de leurs propres objectifs.
Ainsi, pour favoriser le developpement inclusif et la prospérité des communautés, il est indispensable selon la féministe de maîtriser les outils permettant de mobiliser et organiser autant de parties prenantes que possible autour de valeurs et d’objectifs communs tout en responsabilisant et autonomisant chacun de ses membres.
Cette demarche selon elle permettra aux dirigeants de renforcer les processus de fonctionnement participatif, la résilience et la durabilité de la communauté.
Elle a aussi mis l’accent sur lapproche sociocommunautaire qui repose sur la continuité de l’intervention depuis le renforcement des compétences personnelles jusqu’à l’exercice de la citoyenneté dans le cadre de services de proximité et de réseaux d’appartenance.
S’adressant aux jeunes qui aspirent à mener des processus de changement, la conférencière les a exhorté à y faire participer d’autres jeunes. Un leader n’est pas quelqu’un qui court seul en tête ou en solitaire, mais cest celui qui emmène tout le groupe a avancé la communicatrice Kelinda Elusma, qui a invité la communauté locale à prendre possession de sa proprre gouvernance et par conséquent, placer sa propre dynamique au centre des processus de développement comportant des caractéristiques qui pourraient augmenter le potentiel de l’action collective.
Les intervenantes ont beaucouo insisté sur l’action sociale, qui se veut être une approche de défense et de revendications de droits sociaux tenant compte du conflit et la pression afin de promouvoir les intérêts de groupe.
L’intervention communautaire s’investit alors dans la mobilisation, la structuration de contre-pouvoirs, l’éducation populaire et le développement d’une conscience citoyenne.
Il est important de souligner que le développement des communautés, d’identités, d’intérêt de territoire donne de meilleurs résultats sous certaines conditions que les intervenantes ont souligné la nécessité de pouvoir mettre en oeuvre et à maîtriser dont la qualite du processus participatif et démocratique, une prise en compte globale dans l’analyse des problématiques avec leurs dimensions sociales, économiques, écologiques et politiques.
Smith PRINVIL
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