À cette occasion, la Fédération interprofessionnelle de la santé du Québec-FIQ annonce que deux jours de grève supplémentaires auront lieu les 23 et 24 novembre.
"Il est primordial qu’on ait des avancées à la table. La grève, ce n’est pas de gaité de cœur qu’on la fait, c’est parce que nos limites sont atteintes depuis trop longtemps. C’est un moyen de se faire entendre par un gouvernement méprisant, qui ne comprend pas notre réalité," explique Julie Bouchard, présidente de la FIQ.
On a atteint un point de rupture dans le réseau de la santé et le gouvernement souhaite dégrader davantage les conditions de travail. Le message que nous luis lançons aujourd’hui est que s’il continue à faire fi de la santé du réseau public, il nous trouvera toutes sur son chemin. Nos conditions de travail sont les conditions de soins de toutes les Québécoises et de tous les Québécois.
« Si on est rendues à faire la grève, c’est parce que le gouvernement refuse de nous entendre. Les propositions d’augmentation de salaire vont nous appauvrir puisqu’elles ne couvrent même pas l’inflation. Et surtout, le gouvernement veut prendre une professionnelle en soins et la déplacer n’importe où, quand ça lui chante. C’est de la folie et on n’acceptera pas ça. C’est inhumain pour les travailleuses et carrément dangereux pour les patient-e-s », ajoute Julie Bouchard.
Services essentiels
La FIQ tient à rappeler que l’exercice de la grève dans le réseau de la santé est encadré par les services essentiels. Les soins peuvent être ralentis sur certaines unités, mais tous les soins prescrits par les services essentiels seront prodigués.
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