Dix ans après l’adoption de la convention, nous attendons toujours que le Canada signe la convention 189 de l’Organisation internationale du travail (OIT) sur le travail décent pour les travailleuses et travailleurs domestiques.
« En refusant de signer cette convention qui vise à faire respecter les droits fondamentaux dont le droit au travail décent, à la protection sociale, la liberté d’association et l’élimination du travail forcé ou obligatoire, le Canada encourage cette forme méprisante d’exploitation des travailleuses qui s’apparentent à de l’esclavage moderne. C’est une véritable honte et cela doit prendre fin », déclare le président de la FTQ Daniel Boyer.
« Au Québec, c’est plus de 25 000 travailleuses domestiques qui sont en grande partie des personnes racisées issues de l’immigration, travaillant principalement dans des maisons de riches. Ces travailleuses et travailleurs sont privés de droits fondamentaux, droits du travail et de sécurité, tout cela parce que nos dirigeants politiques, députés et ministres, ferment les yeux sur cette forme d’exploitation. Il est temps de se réveiller », ajoute le président de la FTQ.
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