« Il est primordial de s’attaquer à cet enjeu avec des mesures concrètes et une assurance que le financement accordé atteigne les cibles voulues, soit la prévention, l’éducation et le support aux ressources d’aide de première ligne. Le Plan d’action doit également s’assurer que le financement accordé soit stable et récurrent, au contraire de l’action du gouvernement libéral des quatre dernières années. », souligne la présidente de la Centrale, Sonia Éthier.
Pour la contrer la violence conjugale, la CSQ croit à la prévention et à la sensibilisation et considère qu’elle doit nécessairement passer par le secteur de l’éducation. En ce sens, elle accueille positivement l’ajout de formation en matière de violence conjugale dans les programmes d’études techniques.
Éducation à la sexualité : une inquiétude qui persiste
« Nous surveillons avec attention la mise en place de la formation à l’éducation à la sexualité et aux rapports sociaux égalitaires. Nous réitérons que le personnel doit recevoir les conditions adéquates pour assurer sa réussite, notamment, les ressources professionnelles, la formation, le temps d’appropriation et tout le matériel nécessaire avant de procéder à son implantation. » soutient Diane Courchesne, responsable du Comité de la condition des femmes de la CSQ.
En terminant, la Centrale applaudit l’engagement de procéder à des travaux quant aux impacts de la violence conjugale sur les enfants, à court et à long terme, une revendication portée par la CSQ dans le cadre des consultations publiques. Nous apprécions aussi la poursuite de la lutte contre la violence envers les femmes aînées et les minorités sexuelles et l’aide apportées aux personnes éloignées géographiquement.
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