Spécialistes des réalités des femmes
« Les Centres de femmes ont une expertise unique en ce qui a trait aux différentes réalités vécues par les femmes à l’échelle de la province, mais aussi dans chaque région », note Diane Messier, présidente du regroupement. Chaque année, les centres à travers la province rejoignent plus de 260 000 femmes, ce qui fait de nous des conseillères avisées quand vient le temps de prendre des décisions qui pourraient toucher les femmes. Cette année, c’est l’impact du travail invisible sur la vie des femmes qui a particulièrement préoccupé les femmes.
Le travail invisible, conséquence du néolibéralisme
Après compilation de près de 5000 réponses sur son « calculateur de travail invisible », L’R des centres de femmes du Québec estime que les Québécoises effectuent en moyenne 26,5 heures de travail invisible par semaine. « La quantité de travail invisible réalisée par les femmes est directement proportionnelle à l’effritement du filet social, explique Diane Messier ». Ce dernier est mis à mal par les politiques néolibérales, notamment les coupures dans la santé et les services sociaux et le sous-financement chronique du secteur communautaire. « Ce sont principalement des travailleuses, dans ces secteurs, qui sont touchées par les coupures et les mauvaises conditions de travail et ce sont principalement des femmes qui pallient le manque de services en réalisant davantage de travail invisible ».
Engagements clairs
Pour ce faire, un document d’information, de même qu’une œuvre réalisée par les femmes fréquentant les centres ont été remis aujourd’hui à tous les député.es rencontrés. Nous demandons à chacun de ces élu.es de s’engager à contacter les centres de femmes membre de L’R la prochaine fois qu’il ou elle se trouve face à une décision politique qui pourrait avoir un impact sur la vie des femmes et l’égalité de fait.
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