« Il est clair pour nous qu’une hausse du salaire minimum à 15$ favoriserait l’attraction de la main-d’œuvre, surtout dans un contexte de rareté ! Il n’est pas normal qu’une personne qui travaille au salaire minimum, à temps plein, vive dans la pauvreté. Sans oublier que la grande majorité de ces personnes sont des femmes. »
L’étude révèle aussi que 91 % des travailleuses et des travailleurs accordent de l’importance à leurs compétences. Cependant, l’offre de formation est encore insuffisante. L’étude dénote que près du tiers des travailleuses et des travailleurs québécois n’ont pas accès à de la formation en milieu de travail.
« Ce n’est pas étonnant quand on sait que le seuil d’assujettissement de la Loi sur les compétences, mieux connue sous la Loi du 1%, est passé de 1 à 2 M$. On sait que les programmes de formation de la main-d’œuvre fonctionnent, encore faut-il que les employeurs y contribuent ! La FTQ martèle depuis longtemps qu’il faut rendre plus accessible la formation continue en milieu de travail puisqu’elle soutient le développement professionnel et la mobilité des travailleuses et des travailleurs. »
Finalement, des attentes telles qu’une plus grande flexibilité des horaires, une stabilité d’emploi et une meilleure conciliation travail et vie personnelle sont ressorties comme étant importantes chez les personnes sondées. Des attentes bien en phases avec les revendications de la FTQ.
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