« Les 135 engagements proposés par le gouvernement pour lutter contre la violence conjugale va dans le bon sens car ce type de violence est encore trop répandu. Nous saluons en outre l’aide envisagée et adaptée pour les femmes et familles autochtones », avance Françoise David, députée de Gouin.
« On a besoin d’un changement de culture. La FFQ rappelait à juste titre qu’il existe une impunité dans les systèmes judiciaires et étatiques, lesquels sont incapables de garantir la sécurité de la vie des femmes », avance André Frappier, président de Québec solidaire. « N’oublions jamais que lutter contre les violences faites aux femmes c’est aussi lutter contre la pauvreté dont les femmes sont les premières victimes. Le dernier budget a été un mauvais signal de ce point de vue », poursuit-il.
« 23 ans après le drame, souvenons-nous que la tuerie de l’Ecole polytechnique était avant tout un crime politique contre les femmes. Tous les partis de l’Assemblée nationale s’entendent sur la pertinence de maintenir un registre des armes à feu au Québec et un projet de loi s’en vient en ce sens. Au nom des femmes et de ceux et celles qui les aiment, il faut rappeler que ce registre est un moyen concret pour lutter contre les violences envers les femmes », déclare Emilie Guimond-Bélanger, responsable de la commission nationale des femmes de Québec solidaire.