Les groupes comprennent la décision de suspendre les audiences du BAPE qui se tenaient en marge des obligations légales de l’entreprise et recommandent au gouvernement du Québec d’être rigoureux quant aux directives et à la qualité de l’étude d’impact qui sera exigée du promoteur à partir de maintenant. Les directives adressées à la compagnie pour l’élaboration d’une véritable étude d’impacts doivent obligatoirement comprendre en plus des impacts environnementaux et des risques de déversements, la justification économique du projet, la question des approvisionnements et des émissions des GES du projet en amont et en aval. Le tout devra s’accompagner d’une véritable consultation des Premières Nations. On doit également ne pas se précipiter et prendre tout le temps nécessaire pour effectuer des analyses sérieuses de tous ces éléments et reprendre l’ensemble de l’examen public du projet par le BAPE.
Au bout de ce processus, le gouvernement du Québec devra assumer pleinement ses compétences dans l’exercice de son pouvoir d’autorisation.